lundi 30 octobre 2017

Bourgogne : Artémis (F. Pinault) rachète le Clos de Tart

La somme fait rêver ou cauchemarder les Bourguignons. François Pinault s’est offert les 7,5 ha d'un seul tenant du Clos de Tart – donc du monopole de l'appellation grand cru clos-de-tart – les stocks (en moyenne 25 000 cols/an) et les bâtiments pour une somme supérieure à 250 M€. Cette somme valorise l’hectare du grand cru bourguignon à plus de 33 M€. Pour mémoire, son voisin direct, le Clos des Lambrays (8,7 ha), a été racheté en 2014 par Bernard Arnault pour une somme estimée à 101 M€, soit pour 11,6 M€/ha (excusez du peu !). Certes, le Clos de Tart, à Morey-Saint-Denis, est considéré depuis des siècles comme l’un des meilleurs terroirs de Bourgogne. Seulement trois lignées de propriétaires se sont succédées en neuf siècles. En 1141, l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Tart (près de Dijon) en prenait possession en lui donnant son nom au passage. À la révolution, le clos est acheté par Claude-Nicolas Marey. Il appartient alors à la dynastie Marey-Monge, à la tête de superbes terroirs en côte de Nuits et côte de Beaune, avant qu'en 1932, la famille Mommessin ne l'achète aux enchères. Les prix ont suivi une ascension exponentielle ces 15 dernières années (420 € prix TTC particulier aujourd’hui). 

Ce montant astronomique soulève de nombreuses questions quant à la viabilité du modèle familial bourguignon et aux transmissions à venir, en tout cas sur les appellations les plus prestigieuses. D’autant que les potentiels acquéreurs étaient nombreux à surenchérir dont la maison de champagne Roederer qui avait mis sur la table entre 220 M€ (source Hervé Bizeul) et 240 M€ (source V&S news) et dont c’est le deuxième échec après le Domaine Bonneau du Martray qu'elle a lorgné en son temps et qui a été racheté pour plus de 100 M€ par le milliardaire américain Stanley Kroenke.

Le Clos de Tart rejoint la déjà grande famille des propriétés d’Artémis, la société d’investissement de la famille Pinault, qui compte notamment : Château Latour, 1er grand cru classé de Pauillac, le Domaine d’Eugénie en Bourgogne également (Vosne-Romanée), le Domaine Eisele Vineyard, situé dans la Napa Valley et Château Grillet dans la vallée du Rhône.

source : V&S News

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samedi 21 octobre 2017

Suisse : Davaz rachète le groupe Rimuss & Rham

L'entreprise viticole Davaz a signé une déclaration d'intention afin de racheter Rimuss et Rham, également active dans la production et la vente de vin. Cette transaction devrait permettre de préserver la production et les emplois à Hallau, dans le canton de Schaffhouse, indique mardi la société. Les détails financiers n'ont cependant pas été communiqués.

Les problèmes auxquels Rimuss fait face - environnement plus difficile ainsi que des problèmes de fraude au printemps dernier - pourront trouver une solution via la reprise par l'entreprise familiale Davaz, selon le communiqué.

Dans le cadre de cette opération, les propriétaires de l'entreprise Rimuss et Rahm ont décidé de mettre sur pied un conseil d'administration dont fera partie Iris Fontana-Rahm en tant présidente et son mari Marco Fontana-Rahm en tant que membre.

Rimuss compte à Hallau actuellement 45 collaborateurs tandis que Davaz emploie 50 personnes à Fläsch et Pontresina. Davaz a généré un chiffre d'affaires de 32 mio et est dirigé par Andrea Davaz.

source : Swiss News

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vendredi 20 octobre 2017

Bordeaux : la famille Wertheimer (Chanel) rachète Château Berliquet (Saint Emilion

Maison Chanel and its owners, the Wertheimer brothers, ended several weeks of rumours by confirming the acquisition of Château Berliquet, a St-Emilion Grand Cru Classé. A fee was not disclosed.

Decanter.com understands from sources close to the deal that it was agreed earlier this summer that Nicolas Audebert would take on management of Berliquet.

He already manages Chanel’s other two properties, nearby Château Canon and also Château Rauzan-Ségla in Margaux.

Berliquet extends over 10 hectares, is situated between Château Canon and Château Belair-Monange and is planted with 70 percent Merlot, 25 percent Cabernet Franc and 5 percent Cabernet Sauvignon.

It is the latest of several châteaux to change hands in Bordeaux this year.

Audebert described Berliquet as a ‘jewel’ in the heart of St-Emilion.

‘The structural imprint of the limestone plateau is evident here,’ he said, adding that the estate has the potential to produce wines that are ‘at once racy, tense and elegant’.

Château Berliquet will keep its autonomy and not integrate with Château Canon.

Previously, the estate was managed by Nicolas Thienpont, managing director of Château Pavie Macquin, with the assistance of Stéphane Derenoncourt.

‘We salute the work initiated by our predecessors, Stéphane Derenoncourt and Nicolas Thienpont, and we intend to continue these efforts to give this magnificent terroir the opportunity to express its full potential,’ said Audebert.

source : decanter.com

chateau berliquet, chanel

samedi 14 octobre 2017

Rhône : Michel Chapoutier rachète le domaine Saint-Etienne (

Le domaine Saint-Étienne vient de changer de propriétaire. Dirigé jusqu'à présent par la famille Coullomb, Michel s'occupait de la partie vignoble, Éliette et Yvonne du caveau. C'est en 1988 que Michel Coullomb, décide de construire sa cave et de s'installer en tant que vigneron indépendant. 

Depuis quelques jours, c'est la Maison Michel-Chapoutier, basée à Tain-L'Hermitage, en Ardèche, qui est propriétaire du domaine. Ce dernier s'étend sur 25 ha, dont 9 en costières-de-nîmes rouge, le reste en côtes-du-rhône villages et côtes-du-rhône, essentiellement en rouge, un peu en blanc.

Michel Chapoutier et son équipe ont livré leurs projets à Montfrin : "Nous sommes en train de finir nos premières vendanges sur le domaine, où nous avons voulu voir l'expression des différents secteurs pour commencer à comprendre ces terroirs. Notre équipe technique a donc fait des sélections de parcelles et nous sommes en train de découvrir au fur et à mesure de l'avancée des vinifications nos nouveaux vins du Gard." Le nouveau propriétaire a annoncé vouloir "garder ce domaine avec son entité propre et son équipe sur place", aujourd'hui dirigée par Baptiste Avallet.

"La gamme de vins sera en partie conservée, notamment avec un côtes-du-rhône rouge et un blanc, et un côtes-du-rhône villages rouge, poursuit Michel Chapoutier. Mais nous allons proposer également un costières-de-nîmes." Le nouveau propriétaire compte lancer, en début d'année 2018, "la nouvelle gamme de vins vinifiée par notre équipe et en lien avec la Maison Mère. Nous voulons donc proposer un domaine avec sa personnalité et son caractère mais aussi avec l'esprit et la philosophie de Michel, une gamme de vins bio et une gamme de vins où l'on retrouvera l'expression des terroirs de galets roulés, d'argile rouge, du climat méditerranéen et une autre expression de la garrigue".

source : Midi Libre



Allemagne : le groupe GCF rachète Binderer St. Ursula

Le groupe Grands Chais de France (GCF) est implanté physiquement en Allemagne depuis 2008, date du rachat d’une partie des actifs de la société Racke : les marques Amselkeller, Viala, Bongeronde, Dujardin et Rosière, ainsi qu’un site de production à Hechtsheim. Il y a progressivement développé une activité de négoce embouteilleur et de distribution de grands vins allemands sous l’entité GCF Deutsche Weinkellerei Hechtsheim.

GCF franchit aujourd’hui un nouveau pas avec le rachat sous condition de la société Binderer St. Ursula Weinkellerei. Celle-ci réalise 65 M€ de CA, dont 85% en Allemagne où elle est le 5e metteur en marché allemand avec des marques de vins français comme Le Filou (3e marque du marché) en vin de pays de différentes IGP selon la couleur du vin, et Le Corsaire Réserve du Président en vin de pays île-de-beauté dans les trois couleurs. Elle distribue également des marques de vins italiens, espagnols, hongrois et mexicains. La société réalise 15% de son activité à l’export dans une soixantaine de pays et possède une filiale en Hongrie, Danubiana, qui réalise entre 15 et 16 M€ de CA et assure à elle seule 18% des exportations hongroises de vins. 

source V&S News

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Loire : la famille Cocteaux rachète Château Gaillard et Clos de la Briderie (Touraine Mesland)

Vincent Girault a vendu ses 85ha de vignes en biodynamie en AOC Touraine-Mesland et Touraine. Ses domaines Château Gaillard et Clos de la Briderie ont été acquis par Franck et Amélie Cocteaux. Ces vignerons installés depuis 26 ans, à Cangey, sont en viticulture conventionnelle. Ils commercialisent toute leur production en vente directe à leur domaine. Quant à Vincent Girault, il va s’orienter vers une activité de consultant en viticulture biodynamique, vinification sans sulfite, marketing et stratégie. En 1995, en parallèle à son activité de vigneron, il avait créé la société de négoce de vins bio Biovidis, revendue en 2005 à Philippe Gérard. Il a exploité également pendant plusieurs années le Clos de Volagré à Montlouis.

source : VSB
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Rhône : la famille Hénin rachète le domaine de Terre Ferme (Chateauneuf-du-Pape)

Nouvelle transaction en Châteauneuf-du-Pape : la maison Jaboulet a revendu le domaine de Terre Ferme à la famille Hénin, qui avait plus tôt dans l'année racheté le château Gigognan… L’appellation n’en finit plus de connaître des changements. Il comprend 11,5 ha de vignes en AOC Châteauneuf-du-Pape. Les repreneurs, originaires de l’Allier et déjà vignerons en Bourgogne, souhaitent « optimiser le business model » du domaine.

Il y a plusieurs mois, en mai 2017, cette même famille avait repris un autre domaine, toujours dans cette appellation : « l’emblématique » Château Gigognan, d’une surface de 90 ha, dont 40 ha en Châteauneuf-du-Pape et 41 ha en Côtes-du-Rhône. Il appartenait à la famille Callet. Les Hénin ont repris la propriété et l’ensemble de l’équipe avec pour projet de « booster » les activités viticole et oenotouristique déjà en place (mariages et chambres d’hôtes).

En un an, l’appellation aura enregistré six ventes de domaines ou entités, en sus du marché spécifique de la cession de parcelles : le domaine de la Roncière (11 ha) a été cédé au groupe vitivinicole Advini, 20 ha de vignes du domaine des Escondudes ont été repris par le Cellier des princes en juin, le petit Domaine de Saint Paul (11 ha) a été cédé à des vignerons voisins et enfin le Domaine de Nalys, détenu par Groupama, a été racheté par la Maison Guigal, il y a peu. C’est donc un record : « Durant l’année 2017, 5 % du vignoble a changé de mains. Du jamais vu. C’est ni plus, ni moins l’équivalent des ventes cumulées durant ces 10 dernières années », indique Michel Veyrier, directeur de Vinea Transaction.

source : vitisphère

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samedi 7 octobre 2017

Bordeaux : Profitsun Holding (Hong Kong) rachète le château Fauchey (Cadillac)

La famille Emmanuelli a vendu le château Fauchey, en AOC Cadillac Côtes de Bordeaux à Profitsun Holdings, une société d'investissement chinoise installée à Hong Kong. La transaction a été réalisée par Christie’s International Real Estate. Cette propriété de 26 hectares produit du vin bio et développe une activité d’oenotourisme avec des chambres d’hôtes. Selon M. Xu, Président de Profitsun, les vins seront distribués en Chine auprès des partenaires du groupe, notamment à Pékin, Shenzhen et Hong Kong.

source : VSB


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Beaujolais : la famille Gruy rachète le Château de La Chaize

Le plus grand domaine de Beaujolais, Château de La Chaize, a changé de mains après trois siècles et demi passés entre les mains de la famille fondatrice.

"Nous avons pris la décision, en famille, de vendre le domaine. Il fallait saisir cette opportunité afin de privilégier la pérennité du lieu", dit dans l'édition de lundi du quotidien Le Progrès Caroline de Roussy de Sales, la gestionnaire du château.

Situé à Odenas (Rhône), le domaine de la Chaize s'étend sur 250 hectares, dont 99 hectares de vignes, ce qui en fait la plus vaste propriété d'un seul tenant en cru du Beaujolais. Il affirme sur sa page web représenter à lui seul 8% de la production totale de l'appellation Brouilly, l'un des dix crus du Beaujolais.

Le montant de la transaction n'a pas été rendu public. Selon le quotidien régional, il serait compris entre 15 et 30 millions d'euros, ce qui constituerait un record pour l'appellation. Le montant final de la transaction pourrait doubler en raison des importants travaux de rénovation nécessaires.

"C'est une transaction exceptionnelle", d'après Sébastien Jacquemont, en soulignant que la taille moyenne des domaines dans le Beaujolais est de 9 hectares. En appellation Brouilly, un hectare de vignes se négocie entre 65.000 et 75.000 euros. Le domaine cédé comprend en outre "beaucoup de bel immobilier".

Fondé en 1670 par le sénéchal de Lyon François de la Chaize d'Aix, le domaine a toujours été aux mains de la famille. Le château et ses jardins, dus à l'architecte et au jardinier de Versailles, Jules-Hardouin Mansart et André Le Nôtre, est classé monument historique depuis 1972.

L'acheteur est le groupe lyonnais Maïa de la famille Gruy. L'entreprise, dont les origines remontent à 1908, est spécialisée dans les prestations d'ingénierie en infrastructures et s'est diversifiée dans l'immobilier et le bien-être. Elle réalise une centaine de millions d'euros de chiffre d'affaires, selon son site internet.

Maïa a ouvert il y a quelques mois un hôtel de luxe sur la colline de Fourvière à Lyon. Son patron Christophe Gruy assure que sa nouvelle propriété n'est pas destinée à accueillir un hôtel.

"C'est un beau challenge ! Je cherchais un domaine dans un beau vignoble. Et je l'ai trouvé... Je n'ai pas peur de le dire : la Chaize est l'un des plus beaux domaines viticoles au monde", dit M. Gruy, interrogé par le journal.

L'homme d'affaires a pour projet de convertir le domaine dans son intégralité au bio, ce qui devrait prendre une quinzaine d'années.

source : RVF



Bordeaux : Jean-Pierre Moueix rachète Clos La Madeleine, château Magnan La Gaffelière et château Tandonne

Les établissements Jean-Pierre Moueix développent leur vignoble en dehors de Pomerol avec ce rachat d’une quinzaine d’hectares de vigne à un GFA d’une vingtaine d’actionnaires.

Pour les 80 ans du négoce bordelais Jean-Pierre Moueix, la famille corrézienne s’offre trois étiquettes de Saint-Émilion : le Clos La Madeleine (2,20 hectares en grand cru classé de Saint-Émilion) et les châteaux Magnan La Gaffelière (10,5 ha AOC Saint-Émilion grand cru) et Tandonne (1 ha, AOC Saint-Émilion). Très implantée à Pomerol, la famille Moueix est loin d'être une nouvelle venue à Saint-Émilion. Effective depuis ce 25 septembre, l’acquisition de ce Groupement Foncier Agricole a été pilotée par Édouard Moueix, en voisin s'inscrivant dans un tracé très familial. Le directeur adjoint des établissements Moueix est en effet le gérant du château Bélair-Monange (23,5 ha) : voisin du Clos La Madeleine, ce premier grand cru classé de Saint-Émilion est issu de la fusion des châteaux Magdelaine (acquis en 1952 par son grand-père Jean-Pierre Moueix) et Bélair (acheté en 2008 par son père Christian Moueix).


« La propriété du Clos La Madeleine est quasiment incluse dans Bélair Monange, nous la connaissons par cœur » se réjouit Christian Moueix, le président du négoce Moueix. Si des échanges de parcelles témoignent de cette proximité*, les deux vignobles sont appelés à rester séparés. Ne serait-ce que parce que l'un est un premier cru classé et pas l'autre pas souligne Christian Moueix. S'il connaît moins bien le château Magnan La Gaffelière (et sa parcelle Tandonne), il estime que « ce bon terroir pourrait, avec beaucoup d'application, devenir un grand cru classé. Mais je m'avance peut-être trop ! Il faut dix ans pour comprendre un terroir. Et vingt ans pour le maximiser. »

Si les équipes du Clos La Madeleine sont maintenues, le suivi du domaine par Hubert de Boüard, en place depuis 2006, s'arrêtera par contre en 2017. « Son consulting a suffisamment de suivis de par le monde pour qu'il ne s'en formalise pas » glisse avec malice Christian Moueix.

Révélée par le Wine Spectator, cette transaction ne concerne pas directement la Société Générale, comme avancé par le site américain. Si le groupe bancaire a assuré la gestion de ces propriétés par le passé (mais ne souhaite pas commenter), c’était un groupement d’une vingtaine de ses clients qui les dirigeait dernièrement. Montées en Groupement Foncier Agricole et Société Anonyme, ces propriétés appartenaient depuis 25 ans à « un groupe de particuliers passionnés par le vin », comme le précise le site du Clos La Madeleine. Ayant racheté le Clos La Madeleine en 1992 à la famille Pistouley, ces investisseurs avaient racheté et intégré deux propriétés voisines : châteaux Vieux Rocher La Madeleine en 2001 et Flouquet-Madeleine en 2004.

* : En 1930, 1998 et 2002 des parcelles de vignes ont été échangées entre le Clos de la Madeleine et les châteaux Belair et Magdelaine.

source : vitisphère

Positionné sur le plateau de Saint-Émilion, le Clos La Madeleine produit annuellement 8 000 à 10 000 cols de vin. Quand le château Magnan La Gaffelière récolte 60 000 à 70 000 bouteilles, et le château La Tandonne 6 000 à 8 000 bouteilles.

Rhône : le Cellier des Princes rachète le domaine des Escondudes en Chateauneuf-du-Pape

La cave coopéerative le Cellier des Princes a repris en propriété 8 ha de vignes en appellation Châteauneuf-du-Pape, qu'elle a donné à exploiter à de "jeunes" viticulteurs adhérents.

Après la maison Guigal il y a quelques semaines, c’est au tour de la cave coopérative le Cellier des Princes (Courthezon, Vaucluse) de se porter acquéreur d’un domaine viticole en appellation Châteauneuf-du-Pape. En juin 2017, elle a racheté le domaine des Escondudes, qui représente 6 hectares de « vieilles vignes » plantées en Grenache sur un terroir de galets roulés. Il appartenait à une ancienne adhérente de la cave ; les vins issus de cette exploitation étaient donc déjà commercialisés par l’entreprise. Le Cellier des princes a par ailleurs racheté 2 hectares supplémentaires dans cette même appellation, portant à 8 hectares la surface totale achetée en son nom propre.

C’est la première fois que le Cellier des Princes devient ainsi propriétaire foncier et la chose n’a pas été simple : « Terroir très convoité, une trentaine de prétendants souhaitaient également racheter ces vignes. Mais la Safer nous a choisi, car nous nous étions engagés à les faire exploiter par 10 « jeunes » viticulteurs de moins de 40 ans, ce qui a pesé dans la décision », précise Pierre Cohen, directeur de la structure.

Par cette acquisition, mais aussi grâce à l’entrée de nouveaux viticulteurs, la cave coopérative entend « poursuivre son développement ». « Cela nous permet de sécuriser et d’augmenter notre production désormais écoulée à 100% en bouteilles », justifie son directeur.

Le Cellier des Princes compte actuellement 189 adhérents pour une surface de 580 hectares dans cette appellation.

source : vitisphère

Le domaines des Escondudes possède 6 ha de vignes sur le terroir de galets roulés de l'appellation Châteauneuf du Pape